Impérial à domicile, redoutable à l’extérieur

À l’issue des sept premières journées, les Rouge et Bleu affichent un bilan de six succès pour un revers. Hormis un dérapage sur le terrain de Veszprém lors de la deuxième journée (41-28), le club de la capitale se montre intraitable dans sa forteresse du Stade Pierre de Coubertin comme sur la route. Outre le bilan comptable, c’est la montée en puissance des hommes de Raul Gonzalez qui est à saluer. Après une première victoire arrachée en fin de rencontre face à Pelister (31-29), c’est face à Plock (23-24) que le déclic s’est senti. Mis en difficulté tout au long de la rencontre, Paris est venu décrocher les deux points de la victoire au mental grâce à une parade sensationnelle d’Andreas Palicka au buzzer sur un jet de 7m.

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Dès lors, nos Parisiens ont semblé aborder les rencontres avec une confiance renouvelée. En témoigne le véritable récital délivré face aux néophytes de Fredericia (38-30). Respectivement auteurs de neuf et huit buts, Elohim Prandi et Kamil Syprzak étaient ainsi logiquement mis à l’honneur dans le 7 de la semaine. Dans la foulée, c’est face à Bucarest, l’une des surprises de ce début de campagne, que Paris a poursuivi sa bonne série (35-32). Un nouveau plein de confiance avant un choc déterminant à Berlin.

De retour en Ligue des Champions après une décennie d’absence, la formation allemande est loin de faire de la figuration. Comptant dans ses rangs ni plus ni moins que Mathias Gidsel, nommé meilleur joueur du monde par l’IHF l’année dernière, les Renards comptaient bien stopper la bonne forme du club de la capitale. Et pourtant, malgré dix buts de sa star danoise, les locaux ont subi la loi parisienne dans leur propre salle. Au-delà de la victoire (38-40), qui pourrait s’avérer précieuse à l’heure des comptes en mars prochain, les hommes de Raul Gonzalez ont envoyé un message à leurs rivaux par leur prestation impériale. Malgré un public acquis à la cause des locaux, Elohim (9 buts), Yahia (8 buts), Kamil (8 buts), et Luc (6 buts), ont fait face à la pression en convertissant l’ensemble de leurs tentatives pour mener Paris vers un succès des plus importants.

Avant la trêve internationale, c’est face au Sporting que le club de la capitale a conclu sa phase aller des groupes de Ligue des Champions. Déterminés à récupérer leur trône de leader perdu une semaine plus tôt, les Lisboètes comptaient bien mettre à mal l’arrière-garde parisienne. C’était sans compter sur le pouvoir du public de Coubertin, qui a su porter ses joueurs tout au long de la rencontre pour les aider à enchaîner un cinquième succès de rang (30-28).

Les Rouge et Bleu au sommet individuellement et collectivement

À l’issue des sept premières journées, Paris se classe donc 2^e du groupe A ex-aequo avec Veszprém. Meilleure attaque (226 buts) à égalité avec Bucarest, les Parisiens figurent cette fois-ci en tête grâce à une meilleure efficacité que leurs homologues roumains (69% contre 63%). Si les Rouge et Bleu brillent collectivement, c’est notamment grâce aux coups d'éclats individuelles de plusieurs éléments.

Poursuivant sur son excellente forme de la saison passée, Kamil Syprzak figure en tête du classement des buteurs avec 53 réalisations. Au pied du podium, on retrounve un Elohim Prandi qui ne cesse de monter en puissance (43 buts). Avec 26 passes décisives, notre arrière gauche se classe également deuxième dans cet exercice derrière l’inévitable Luc Steins (38). Les deux artificiers du club de la capitale se sont montrés indispensables dans ce début de campagne, puisqu’ils sont tous simplement les deux joueurs les plus décisifs (buts + passes décisives) de l’ensemble de la compétition, avec 71 unités pour Luc, soit deux de plus qu’Elo’.

Un rythme effréné jusqu’à la trêve hivernale

En Ligue des Champions, les hommes de Raul Gonzalez auront fort à faire jusqu’à la trêve hivernale avec trois matches au programme, dont deux déplacements. Outre le Sporting ce mercredi, les Parisiens iront sur le terrain du Dinamo Bucarest le 5 décembre prochain. Un voyage qui s’annonce des plus périlleux face à une formation qui reste sur un sans-faute à domicile cette saison. Entre temps, Paris recevra le Füchse Berlin à Coubertin le 28 novembre. Un match au sommet et un dernier rendez-vous européen à ne pas manquer à domicile cette année.

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(Crédits : L.Valroff/PSG)